Les plantes préférées d’Écomestible et de la faune

Tilleul d’Amérique (Tilia americana) : il produit une quantité astronomique de fleurs au cours de l’été. Les insectes s’y délectent sans rechigner et ses feuilles sont en forme de cœur. L’arbre aux cœurs, quoi demander de mieux!

Chêne à gros fruits (Quercus macrocarpa) : Par son port, cet arbre inspire la sagesse. Il produit des noix  et abris appréciés par la faune et est un candidat dans un brise-vent.

Thuya occidental (Thuja occidentalis) : en ville, il y en a beaucoup et on pourrait être tanné de le voir, mais ça reste un conifère qui offre un abri intéressant pour la faune particulièrement en hiver. En plus, c’est très facile à trouver en pépinière avec des formes différentes.

Épinette blanche (Picea glauca)  : C’est un conifère passe-partout. Il s’adapte à une variété de type de sol et offre un port intéressant pour des haies contre la dérive de poussières et pesticides. Il offre un abri pour les oiseaux été comme hiver.

Cornouiller à feuilles alternes (Cornus alternifolia) : c’est un arbuste émouvant. Ce petit arbre produit des fleurs pour les insectes et ensuite des fruits très prisés par les oiseaux.

Amélanchier (Amelanchier sp.) : c’est le petit arbre de l’espoir. Lorsque tout est encore endormi au printemps, cet arbre fleurit déjà et annonce un été à venir. Ces fleurs sont utiles pour les premiers insectes qui se sont présenté le nez dehors très tôt au printemps.

Saule (Salix sp.) : tous les saules sont intéressants puisqu’ils procurent des fleurs en abondance très tôt au printemps pour les insectes qui commencent leur saison. Les saules arbustifs sont plus intéressants puisque plus versatiles et compacts que les espèces de saules arborescents.

Aubépine (Crataegus sp.) : ce n’est pas un petit arbre que l’on privilégierait là où nous passons souvent par la présence de ces épines de 5-10cm de long. Une fois dans son coin, c’est tellement beau en floraison et ça procure des fruits aux oiseaux. Aussi, espérons que par la plantation d’aubépines, la pie-grièche migratrice reviendra au Québec, elle utilise les épines pour empaler ses proies.

Sumac vinaigrier (Rhus typhina) : Cette espèce produit des fleurs abondantes au look subtil, mais ses grappes de gros fruits rouges ne passent pas inaperçues. Ses fruits persistent durant l’hiver comme ressource pour les oiseaux. Ses tiges à moelle molle offrent aussi des abris pour les insectes. Elle est une plante tolérante à des sites difficiles d’implantation et elle prend beaucoup de place à maturité.

Physocarpe à feuilles d’obier (Physocarpus opulifolius) : Ce n’est pas le plus flamboyant, mais c’est vraiment un arbuste facile à l’implantation et à l’entretien. Et aussi, il procure des bosquets denses et des graines intéressantes pour les oiseaux. Un candidat de choix pour la strate arbustive d’une haie brise-vent.

Sureau blanc (Sambucus canadensis) : s’il y avait 1 arbuste à planter, c’est bien celui-ci. Ces fleurs sont  appréciées par une grande diversité d’insectes. Ensuite, les fruits sont très rapidement mangés par les oiseaux. Finalement sa tige à moelle molle procure un abri pour des insectes. Elle demande un peu plus d’attention à l’implantation et les premières années. Bon, elle ne pouvait pas avoir tout pour elle, il lui fallait bien un défaut.

Viorne trilobée (Viburnum opulus var. americanum) : Ce merveilleux arbuste offre des fleurs éclatantes au printemps et énormément de fruits pour les oiseaux. Les fruits perdurent durant l’hiver et restent même jusqu’au printemps prochain pour les oiseaux qui reviennent de migration. Aussi leur port en bosquet est un abri excellent.

Spirée à larges feuilles (Spiraea alba var. latifolia) : Pour une plante facile, en voici une. Elle offre des fleurs et des graines intéressantes pour la faune, mais c’est vraiment pour sa facilité à s’implanter dans divers types de sols qu’elle est appréciée en aménagement.

Ronce odorante (Rubus odoratus) : Cette espèce offre des fleurs roses en été et des fruits qui ressemblent à une framboise. Ce qui est particulier de cette espèce, c’est sa capacité à s’adapter autant à des environnements ensoleillés qu’ombragés. Elle devient, tout de même, avec plus d’envergure dans un endroit ensoleillé. Toutefois, elle est sensible à l’implantation et les premières années, il faut un suivi assidu pour assurer son implantation à long terme. Une fois implantée, il n’y a plus de soucis, elle ne se gêne pas de prendre sa place.

Dièreville chèvrefeuille (Diervilla lonicera) : C’est tige sont fragiles, donc une fois placée dans un milieu isolé du passage humain, elle s’implante bien et sa fleur en tube est adaptée aux insectes à trompe comme le papillon. Le colibri pourrait aussi être tenté. Cette plante est courte sur patte, donc elle s’implante mieux dans un endroit avec peu d’herbes hautes. Elle est adaptée au milieu ensoleillé et ombragé.

Framboisier (Rubus idaeus) : Très connu pour ses fruits, mais aussi bénéfice pour la faune. Les tiges molles offrent des abris pour les insectes. Il faut lui prévoir son coin puisqu’elle prend de la place. Vous en avez assurément déjà beaucoup, il vous suffit de réduire son débroussaillage pour permettre aux insectes de s’y loger et vous laissez quelques fruits au passage.

Aster Nouvelle-Angleterre (Symphyotrichum novae-angliae) : Rendu à la floraison de cette magnifique fleur mauve, nous pouvons déjà préparer les skis. Mais ne vous inquiétez pas, il reste encore beaucoup d’étapes avant l’hiver et cette fleur offre des ressources alimentaires intéressantes pour une grande variété d’insectes.

Achillée millefeuille (Achillea millefolium) : Cette espèce a une floraison vraiment longue durant la saison et elle est appréciée par une vaste diversité d’insectes.

Verge d’or du Canada (Solidago canadensis) : La verge d’or ne passe pas inaperçue, à l’automne, les friches passent du vert au jaune. Cette espèce est vraiment abondante et très appréciée par une grande diversité d’insectes. Un insecte a peu à se déplacer pour avoir une abondance de ressource ce qui est vraiment avantageux. Ensuite, les graines peuvent être consommées par les oiseaux.

Asclépiade commune (Asclepias syriaca) : Il ne faut pas passer à côté de l’asclépiade. Le monarque est associé à cette espèce végétale, donc sa présence peut contribuer au maintien de la population de ce papillon. Elle ne passe pas inaperçue par ses fleurs et feuilles au look particulier.

Agastache fenouil (Agastache foeniculum) : Les bourdons y viennent en continu durant la floraison. Elle demande une attention particulière à l’implantation. Aussi il faut prévoir à l’implantation que cette espèce se ressème avec les nouvelles graines de l’année.

Monarde fistuleuse (Monarda fistulosa) : Cette vivace est superbe, offre une floraison très longue et en forme de tube. Attire papillon et colibri à profusion. Mieux vaut lui donner de la place ou la contenir puisqu’elle prend de la place.

Livèche : Il existe une espèce indigène de bord de mer à essayer, la livèche d’Écosse (Ligusticum scoticum). Sinon, la livèche commune (Levisticum officinale) est souvent dans un coin de jardin et ajoutée aux soupes. Ses fleurs sont très appréciées par une grande variété d’insectes et son port est immense pour une vivace.